Pour limiter les risques de contamination, le ministère de l’Agriculture a annoncé mercredi une mesure de restriction des déplacements des bêtes dans les départements limitrophes de la Belgique.

Radio France

Publié

Temps de lecture : 1 min

Vaccination contre la fièvre catarrhale ovine dans le Maine-et-Loire. Photo d'illustration (CHRISTIAN WATIER / MAXPPP)

La France est sous la menace d’une nouvelle souche de la fièvre catarrhale ovine, venue du nord de l’Europe et présente en Belgique. La maladie n’est pas transmissible à l’homme, mais fait de gros dégâts dans les élevages, d’ovins en particulier, mais aussi de vaches ou de chèvres.

Pour limiter les risques de contamination, les déplacements de ruminants sont désormais restreints, du Pas-de-Calais à la Moselle, avec obligation d’un test négatif avant le départ. La décision a été prise pour éviter l’arrivée d’un nouveau sérotype, une nouvelle souche, de cette fièvre dite « de la langue bleue ». Pour Michèle Boudoin, de la Fédération nationale ovine, « cette mesure est raisonnable pour regarder comment on peut éviter, en zone-tampon, que ce stérotype passe sur l’ensemble du territoire. C’est une souche assez virulente, avec des taux de mortalité très prégnants. »

Cette nouvelle menace s’ajoute à deux autres souches déjà présentes en France, qui ressurgissent cet été dans le sud. Chaque année, la maladie gagne du terrain : le réchauffement climatique favorise le moucheron qui transmet la fièvre, explique Stéphan Zientara, directeur du laboratoire de santé animale de l’Anses : « On voit depuis plusieurs années des persistances de moucherons qui sont capables de passer la période froide et de se réamplifier au moment du printemps et de l’été. »

« Avant 1998, l’Europe était indemne de la fièvre catarrhale ovine. »

Stéphan Zientara, Anses

à franceinfo

Face à la maladie, il existe une arme : les vaccins. Les éleveurs ovins réclame davantage d’aides de l’Etat pour pouvoir mener une campagne massive de vaccination.

Source

D'autres articles pour vous