Alors que les États-Unis ont supprimé la quasi-totalité des financements de programmes à l’étranger de l’USAID, le patron de Médecins du monde indique que près de « 11 millions de femmes sont affectées par cet arrêt brutal de l’aide américaine ».

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Illustration. Des soignants de Médecins du monde à Strasbourg, le 24 mars 2020. (JEAN-MARC LOOS / MAXPPP)
Illustration. Des soignants de Médecins du monde à Strasbourg, le 24 mars 2020. (JEAN-MARC LOOS / MAXPPP)

« C’est une régression démocratique flagrante », a dénoncé samedi 8 mars sur franceinfo Jean-François Corty, président de Médecins du monde, alors que les États-Unis ont supprimé 92 % des financements de programmes à l’étranger de l’agence américaine de développement USAID, dont le budget annuel s’élevait à 42,8 milliards de dollars.

« L’aide américaine, c’est 40 % de financement d’écosystèmes humanitaires et beaucoup de programmes en lien avec les droits en santé sexuelle et reproductive des femmes notamment, mais aussi des programmes pour leurs enfants », rappelle Jean-François Corty. Le patron de Médecins du monde souligne qu’« environ 11 millions de femmes » dans le monde sont « affectées par cet arrêt brutal de l’aide américaine ».

« C’est définitivement un carnage humain ».

François Corty, président de Médecins du monde

à franceinfo

« C’est environ deux millions de femmes qui ne vont plus avoir accès à la contraception parce que les programmes s’arrêtent net, sans alternative », détaille encore l’ONG. Elle estime à « environ 10 000 femmes qui vont mourir par défaut de suivi de grossesse ». « C’est aussi de nombreuses associations qui vont disparaître », des associations « qui font du plaidoyer, qui défendent le droit des minorités, des femmes, des communautés LGBTQI+ ».

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