Toujours sous le choc, parfois vêtues seulement d’une tenue médicale, les victimes de l’explosion survenue mercredi 12 février à Grenoble (Isère) quittent l’hôpital. Pour gérer l’afflux important de blessés, l’établissement a déclenché son plan blanc. Une femme est venue prendre des nouvelles de son frère. « Il était posé sur une chaise, de dos (…) des projectiles lui sont rentrés dans la peau », explique-t-elle. 

Jeudi 13 février, dans le quartier du Village olympique, de nombreux habitants se disent sidérés ou habitués à une forme de violence. Selon eux, le bar associatif était fréquenté par des habitants de tous âges venus d’autres quartiers de Grenoble. Les trafics et leurs conséquences violentes gangrènent l’ensemble de la ville. « J’ai quatre enfants, je ne peux pas vivre dans des conditions comme ça », fustige un homme. Vendredi 14 février, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu à Grenoble. Sa visite était déjà planifiée avant pour parler de la sécurité du quotidien. 

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