À l’occasion des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris, le Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne présente une exposition temporaire autour du sport et des Jeux. Intitulée « D’Olympie à Saint-Étienne, sports en jeu », elle met à l’honneur de brillants athlètes de la région tombés dans l’oubli. Jusqu’au 24 novembre 2024.

France Télévisions – Rédaction Culture

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L'exposition "D'Olympie à Saint-Etienne, sports en jeu" au Musée d'Art et d'Industrie (France 3)

Le patrimoine et l’histoire du sport sont à l’honneur d’une exposition ouverte au printemps au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne. Depuis le mois d’avril, et jusqu’au 24 novembre, l’exposition « D’Olympie à Saint-Etienne, sports en jeu » présente une collection de plus de 400 pièces rares, comme une amphore datant de 700 avant Jésus Christ jusqu’aux vélos de piste du 20e siècle. Ces pièces, montrant pour certaines des liens avec les équipements sportifs conçus ou produits à Saint-Étienne, permettent au public de comprendre la notion du sport.

Basée sur la rivalité et la compétition, cette notion a pris racine dans les Jeux Olympiques de l’Antiquité, puis ceux rénovés dès 1896 à Athènes, par Pierre de Coubertin. Ces Jeux participeront au cours du 20e siècle au développement et à la démocratisation des sports modernes et athlétiques, venus notamment d’Angleterre.

D'Olympie à Saint-Etienne, sports en jeu Musée d'Art
D’Olympie à Saint-Etienne, sports en jeu Musée d’Art D’Olympie à Saint-Etienne, sports en jeu Musée d’Art (France 3 Rhône-Alpes E. Mechenin / C. Lepoitevin / P. Gagnaire)

L’exposition donne l’occasion également de mettre en valeur les sportifs locaux qui ont participé ou été vainqueurs à des épreuves aux Jeux Olympiques. En tout, ils sont une petite centaine d’athlètes nés dans la Loire ou à avoir fait partie d’un club du département. L’exposition a voulu mettre à l’honneur tous ces sportifs oubliés. « Cet athlète a gagné deux médailles d’or, une médaille d’argent aux Jeux, il se situe au niveau de tous les sportifs français, au 8e rang en individuel, et malheureusement c’est un sportif qui a été oublié », raconte l’historien stéphanois Thierry Rebuffel en pointant du doigt la photo de l’haltérophile Louis Hostin. Ce champion des années 1930 possède le plus beau palmarès de l’histoire de l’haltérophilie française.

Il aura fallu un an de travail pour recenser tous ces sportifs. Pour écrire leur biographie, Thierry Rebuffel a puisé dans ses archives personnelles. Photographies, documents patrimoniaux rares qui occupent la cave ou les placards ont constitué une base de données indispensable. « Par exemple, la plupart de ces documents n’ont jamais été numérisés donc si vous faites la recherche sur internet, vous ne les trouvez pas« , souligne l’historien.

Dans chaque salle, des dispositifs permettent d’explorer, de jouer, de deviner, d’écouter, de bouger et d’aborder les enjeux spécifiques au monde du sport de manière divertissante. En fin de parcours, le Labo du sport propose des épreuves de force, d’équilibre et de souplesse. Le public est encouragé et invité à tester sa forme physique grâce aux appareils du Laboratoire Inter universitaire de Biologie de la Motricité et même à dessiner sur la grande fresque olympique.

L’exposition « D’Olympie à Saint-Étienne, sports en jeu », au musée d’Art et d’Industrie.

2, place Louis Comte 42000 Saint-Étienne. Jusqu’au 24 novembre 2024.

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