L’entreprise bordelaise avait écopé de 100 000 euros d’amende pour pratiques commerciales trompeuses, notamment sur la fraîcheur et les ingrédients de ses produits.
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Condamnée mi-janvier par le tribunal de Bordeaux pour pratiques commerciales trompeuses, l’enseigne Baillardran « prend acte de la décision » et assure qu’elle ne fera pas appel de la décision, rapporte ce lundi « ici Gironde » (ex-France Bleu Gironde).
Dans un communiqué publié lundi 10 février, le fondateur de l’enseigne, Philippe Baillardran, assure également qu’il va « redoubler d’efforts et de vigilance pour garantir à [ses] clients une plus grande transparence sur la confection de [ses] produits ».
Depuis octobre 2024, l’entreprise a mis en place des contrôles externes indépendants chaque trimestre dont les résultats seront consultables au deuxième semestre 2025 dans les points de vente et sur le site web. La traçabilité sera par ailleurs renforcée à partir d’avril 2025.
Les 21 points de vente seront équipés d’un QR code permettant aux clients de consulter la liste des ingrédients et le processus de fabrication artisanale. Baillardran s’engage également à travailler sur un plan d’actions pendant trois ans pour améliorer sa politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).
Le 16 janvier dernier, l’entreprise a été condamnée à payer une amende de 100 000 euros pour pratiques commerciales trompeuses, notamment sur la fraîcheur et les ingrédients de ses produits. Un contrôle de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), en mai 2023, a montré que des cannelés annoncés « frais » étaient en fait congelés ou que la « pure vanille » est un arôme industriel.