L’exploit du rappeur Rilès, qui a couru pendant 24 heures sur un tapis roulant, rappelle que la chanson s’est convertie sur le tard aux plaisirs de la course à pied.

Radio France

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Courir, partout, toute l'année... Ici à Cannes, au trail urbain fin janvier. (DYLAN MEIFFRET / MAXPPP)

Si vous ne connaissiez pas le singulier rappeur Rilès – un Français qui ne chante qu’en anglais –, il se peut que vous ayez entendu parler de lui ces derniers jours, puisqu’il a accompli un exploit singulier : courir 24 heures sur un tapis roulant avec derrière lui deux énormes lames de scie circulaire qui le menaçaient s’il relâchait sa course. Une performance sportive, un geste artistique, une opération promotionnelle pour accompagner la sortie de son nouvel album – tout ça à la fois.

Et cela nous rappelle que notre chanson populaire ne parle pas de courir depuis très longtemps. En tout cas, pas pour le plaisir. Quand, à l’époque de Jacques Offenbach, sous le Second Empire, on parlait de courir, on parlait d’autre chose.

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Rilès, Survival, 2025

Mady Mesplé, On va courir, on va sortir (La Vie Parisienne, acte III), 1866 (enregistrement de 1976)

Francesca Solleville, 200 mètres Mexico, 1969

Soprano feat. Alonzo, A la Usain Bolt, 2010

Marcel Amont, Le Coureur de Marathon, 1971

Sylvie Vartan, Marathon Woman, 1984

Canailles, Marathon, 2014

Daniel Balavoine, 10000 mètres, 1980

Miossec, Les Joggers du dimanche, 2009

Yelle, Jogging, 2007

Benjamin Biolay, Les Joggers sur la plage, 2001

Loïc Lantoine, Je cours, 2003

William Sheller, Oh j’cours tout seul, 1980

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