Pendant le mois de mai, des inondations historiques dans le sud du pays ont fait plus de 170 morts.

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Un immense banc de sable à Roraima (Brésil), conséquence de la sécheresse qui a frappé le Rio Branco, le 28 mars 2024. (SUAMY BEYDOUN / AGIF / AFP)

Un événement climatique extrême après l’autre. Après les inondations sans précédent en mai dans le sud du Brésil, cette même région risque de faire face à une sécheresse « sévère », a averti mercredi 5 juin la ministre de l’Environnement brésilienne.

« Après les fortes pluies nous aurons la sécheresse, probablement en Amazonie et au Pantanal », a déclaré Marina Silva lors d’une cérémonie officielle en présence du président Luiz Inacio Lula da Silva. La ministre a rappelé que ces épisodes de sécheresse s’accompagnent souvent de « terribles incendies de forêt ».

Elle a également évoqué une « sécheresse sévère » en cours dans la région semi-aride de la Caatinga, dans le nord-est brésilien, ainsi que celle à venir dans le sud du pays, frappé par des inondations qui ont fait plus de 170 morts. Ces événements climatiques extrêmes sont dus à la « combinaison de phénomènes météorologiques comme El Niño et à l’intensification du changement climatique », a assuré la ministre de l’Environnement. 

Ces inondations historiques ont été rendues deux fois plus probables par le changement climatique, qui a « intensifié » les pluies torrentielles, selon une étude du réseau scientifique World Weather Attribution. « Le changement climatique amplifie l’impact d’El Niño dans le sud du Brésil, en rendant un épisode extrêmement rare plus fréquent et plus intense« , affirme le rapport.

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