Pour la deuxième année consécutive, c’est une femme, Anouk Ricard qui décroche le Grand prix de la 52e édition du festival d’Angoulême. Et des femmes auteures de BD, il y en a de tous profils et de plus en plus mises en lumière.

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La BD de Florence Cestac "Le démon de mamie ou la senescence enchantée". (FLORENCE CESTAC / DARGAUD)

Le démon de mamie, aux éditions Dargaud, sera le dernier opus des aventures de Noémie le double de l’auteure Florence Cestac. Celle-ci a déjà commis Le démon de midi, Le démon d’après-midi et Le démon du soir.

Là, Florence Cestac aborde la vieillesse ou la sénescence, si chère à Simone de Beauvoir dans son ouvrage La vieillesse (Gallimard). Florence Cestac, fille de 68 et féministe assumée, dessine sa vision des grands-mères, tribu dont elle fait désormais partie, dans la vie comme dans ses planches.

« J’a’ lutté pour imposer mon dessin dont on disait qu’il était ‘moche’, ‘vulgaire’, ‘pas féminin’. Dans le milieu de la BD, au départ ce n’était pas facile, mais j’ai fait ce que je voulais, je n’ai rien lâché, et finalement mes albums ont plutôt bien marché. »

Florence Cestac

à franceinfo

À lire aussi dans la collection « BD Cul », Ginette, un album créé pendant le confinement par Florence Cestac.

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