Quatre otages israéliens détenus dans la bande de Gaza ont été libérés, samedi 8 juin, lors d’une « opération spéciale » à Nousseirat. Noa Argamani (26 ans), Almog Meir Jan (22 ans), Andrey Kozlov (27 ans) et Shlomi Ziv (41 ans) avaient été enlevés par le Hamas lors du festival de musique Nova le 7 octobre, selon l’armée. Ils sont en « bonne santé« , selon l’armée israélienne. Ils ont été transférés dans un centre médical de Tel-HaShomer « pour des examens médicaux plus approfondis ». « Nous nous félicitons de la libération des quatre otages libérés ce jour par l’armée israélienne », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une déclaration commune avec son homologue Joe Biden, à l’Elysée. Il s’agit d’« un important signe d’espoir – en particulier pour les nombreuses familles israéliennes qui continuent de craindre pour leurs proches », a réagi sur X le chancelier allemand, Olaf Scholz. Suivez notre direct.
Le Hamas fait état d’au moins 210 morts. Le Hamas a affirmé samedi que des attaques israéliennes sur le camp de Nousseirat avait fait au moins 210 morts et plus de 400 blessés dans des attaques israéliennes sur le camp de Nousseirat, sans mentionner la libération d’otages.
Nouvelles frappes dans la bande de Gaza. Des équipes de l’AFP ainsi que des témoins ont fait état de frappes, samedi à l’aube, dans différents secteurs de la bande de Gaza. Ces nouveaux tirs interviennent après une frappe jeudi sur une école de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens qui a fait 37 morts, selon un hôpital local. L’armée israélienne a de son côté revendiqué cette attaque qui visait, selon elle, « une base du Hamas », et a affirmé vendredi y avoir tué « 17 terroristes ».
La jetée américaine pour l’aide à Gaza réinstallée. L’armée américaine a annoncé vendredi que la jetée temporaire qu’elle avait construite sur le littoral gazaoui pour acheminer de l’aide humanitaire, endommagée par une tempête fin mai, avait été réinstallée après des réparations. L’aide internationale, dont l’entrée à Gaza est contrôlée par Israël, ne parvient qu’au compte-gouttes dans le territoire.
L’avenir incertain de Benny Gantz au gouvernement israélien. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a exhorté samedi soir son rival Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, à ne pas démissionner du « gouvernement d’urgence ». Le rival politique du Premier ministre israélien menace de claquer la porte de l’exécutif faute d’accord sur un « plan d’action » pour l’après-guerre dans le territoire palestinien. Gantz tiendra samedi soir une conférence de presse, a annoncé vendredi son bureau. Plusieurs médias israéliens y voient le signe de l’annonce de sa démission du gouvernement.