« Des coups sévères » ont été « portés à nos ennemis ces derniers jours », a affirmé le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanhyahou, au cours d’une allocution télévisée, retransmise en direct mercredi 31 juillet. « Hier, nous avons frappé l’homme qui était responsable de l’attaque dans le Golan », a aussi déclaré le dirigeant israélien, sans toutefois se prononcer sur la mort du chef du Hamas à Téhéran (Iran), tué lors d’une attaque attribuée à Israël par le groupe islamiste palestinien. 

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira dans la foulée de cette allocution. La demande de l’Iran pour cette réunion de l’ONU, programmée à 22 heures (heure de Paris), a été soutenue par la Russie, l’Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole. Suivez notre direct.

Le leader du Hamas était en visite à Téhéran. Ismaïl Haniyeh, chef politique du mouvement islamiste, s’était rendu à Téhéran pour assister, mardi, à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian devant le Parlement. L’Iran, allié du Hamas, ne reconnaît pas l’Etat israélien et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère.

Plusieurs pays s’inquiètent d’un embrasement du Proche-Orient. L’Union européenne a appelé à « la plus grande retenue » pour éviter « une nouvelle escalade ». « Nous n’étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués », a de son côté affirmé le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken. 

Le chef militaire du Hezbollah visé par une frappe à Beyrouth. Le Hezbollah a officialisé mercredi la mort du responsable militaire Fouad Chokr. L’armée israélienne avait annoncé mardi soir que ses chasseurs avaient « éliminé » le commandant de la puissante formation pro-iranienne qu’elle tient pour responsable de la mort d’enfants samedi 27 juillet sur le plateau syrien du Golan annexé, mais qui dément en être à l’origine.

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