Chaque Français génère environ cinq tonnes de déchets par an, une grande partie provenant de produits jetés après panne sans réparation. Seuls 40% des appareils électriques et électroniques défectueux ont été réparés, en 2020, selon l’ADEME​. Quelles solutions pour un impact moindre sur l’environnement ?

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Indice de réparabilité (PATRICK LAVAUD / MAXPPP)

Le mode de reprise « un pour un » impose aux distributeurs de reprendre un ancien produit quand vous lui en achetez un neuf. La loi est la même si vous achetez sur internet, bien que cela ne soit pas toujours indiqué. Pratique moins connue mais obligatoire, il existe aussi une reprise dite « un pour zéro », c’est-à-dire sans obligation d’achat. Or la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes a mené l’enquête et dans plus de la moitié des cas, elle n’est pas appliquée.

Le distributeur est tenu de reprendre gratuitement des déchets similaires à ce qu’il vend, comme, par exemple, des équipements électriques ou électroniques dans une boutique d’électroménager ou des pneus dans un centre auto. Le magasin qui vend des piles, par exemple, n’est donc pas tenu de reprendre une batterie de voiture : les déchets doivent être de même nature et de même dimension.

Ces modes de reprises vous assurent que le produit sera correctement recyclé dans la bonne filière. Par exemple, un vieux réfrigérateur amené à la déchetterie ou qui finit sur le trottoir, sera très certainement démonté pour récupérer le cuivre qu’il contient. Les frigos renferment un gaz et de la mousse toxique pour l’environnement. 

 L’indice de réparabilité est obligatoire depuis le 1er janvier 2021, dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour les produits tels que les smartphones, les téléviseurs, les lave-linges ou les ordinateurs portables. Une note sur 10 indique la facilité avec laquelle le produit peut être réparé. Plusieurs critères entrent en compte comme le démontage ou encore la disponibilité des pièces détachées.

Il existe aussi le dispositif du bonus réparation (carte du bonus répartion en France) qui permet de réparer un appareil à moindre coût. Par exemple, pour la réparation d’un micro-onde, 20 euros seront déduits de votre facture, 50 euros pour un lave-vaisselle.

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