L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué que « des terroristes » se cachaient dans l’école qui abritait aussi « une usine de fabrication d’armes du Hamas ».

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Des Palestiniens se tiennent sur les décombres et les débris de l'école de la Sainte Famille du Patriarcat latin après qu'elle ait été touchée par un bombardement militaire israélien, dans la ville de Gaza, le 7 juillet 2024. (OMAR AL-QATTAA / AFP)

Nouvelle attaque sur une école dans la bande de Gaza. Le Hamas a annoncé que quatre personnes avaient été tuées dimanche 7 juillet dans une frappe israélienne qui a une nouvelle fois ciblé une école, gérée par le Patriarcat latin à Gaza, abritant des déplacés. « Un autre jour. Un autre mois. Une autre école ciblée », a écrit sur le réseau social X Philippe Lazzarini, chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Ce raid intervient au lendemain du « massacre odieux », dénoncé par le Hamas, après la mort de 16 personnes, tuées dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés et gérée par l’ONU. Un porte-parole de la Défense civile de Gaza a assuré qu’« Ihab al-Ghussein, vice-ministre du Travail, fait partie des personnes tuées » dans cette attaque.

L’armée israélienne a assuré dans un communiqué que « des terroristes » se cachaient dans cette école, qui abritait aussi « une usine de fabrication d’armes du Hamas »« Cet endroit servait de cachette et d’infrastructure opérationnelle à partir de laquelle des attaques étaient menées contre des soldats », a-t-elle affirmé dans un communiqué, ajoutant que de « nombreuses mesures ont été prises pour réduire le risque de blesser les civils ». Le Hamas a nié à plusieurs reprises les accusations israéliennes, selon lesquelles des combattants se cachaient dans des infrastructures civiles.

Près de 190 installations gérées par l’Unrwa ont été touchées depuis le début de la guerre, certains dégâts sont « sans précédent dans l’histoire de l’ONU », a déclaré à l’AFP Juliette Touma, une porte-parole de l’agence. « Toute frappe contre les installations de l’ONU est choquante et il y a eu un mépris flagrant du droit international humanitaire, a-t-elle dénoncé, quand la guerre a commencé, nous avons fermé les écoles et elles sont devenues des abris. »

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