« Il faut qu’on établisse un certain nombre de règles, notamment sur le plan de la propriété intellectuelle et des droits », ajoute cependant l’auteur-compositeur, invité dimanche sur franceinfo, alors que se tient à Paris le Sommet mondial sur l’IA.

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« L’IA, il ne faut pas en avoir peur », considère l’auteur et compositeur français Jean-Michel Jarre, dimanche 9 février sur franceinfo, alors que se tient à Paris le Sommet mondial sur l’intelligence artificielle. « En ce qui me concerne et en ce qui concerne les créateurs, c’est une opportunité tout à fait extraordinaire. Pour moi, c’est une sorte de muse moderne qui repousse les frontières de l’inspiration », estime-t-il.
« Comme toutes les innovations, on ne pourra pas y échapper », ajoute l’artiste. « Plus vite on l’embrasse, plus vite on la comprend, plus vite on pense qu’on peut l’explorer et l’exploiter, et plus vite on peut éventuellement en connaître les effets pervers éventuels. » Jean-Michel Jarre considère que « la technologie génère des modes d’expression et nous aide à évoluer sur le plan culturel ».
« C’est parce qu’on a inventé le violon qu’on a eu la musique de Vivaldi, c’est parce qu’on a inventé l’électricité qu’on a eu Chuck Berry ou Jimi Hendrix. »
Jean-Michel Jarre, auteur-compositeursur franceinfo
Pour autant, « pour l’IA comme pour le reste », l’auteur-compositeur considère qu’il « faut qu’on établisse un certain nombre de règles, notamment sur le plan de la propriété intellectuelle et des droits ». « L’IA moissonne la totalité du contenu culturel mondial pour entraîner leurs algorithmes, poursuit le musicien, donc il faut trouver un moyen de rémunérer de manière équitable les artistes et je pense qu’il va falloir inventer un autre système que le système de droit d’auteur qu’on a connu jusqu’à maintenant. » Il conclut que « dans ce gâteau digital, il faut que le monde de la culture ait une part ».