Plus de 500 objets, dont plusieurs offrandes trouvées dans les ruines du Templo Mayor de Mexico, sont exposés à partir de mercredi au musée du quai Branly, à Paris.
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L’exposition Mexica : des dons et des dieux au Templo Mayor présente « pour la première fois en Europe » les dernières découvertes des archéologues, selon un communiqué de presse de ce musée, spécialisé dans les arts premiers. Certains de ces trésors seront révélés pour la première fois au public, au terme de près d’un demi-siècle de fouilles dans le monument emblématique du cœur de la capitale mexicaine. Ils seront visibles au musée du quai Branly du 3 avril au 8 septembre 2024.
L’exposition porte le nom « Mexica », et non pas le plus communément utilisé « Aztèque », car c’est ainsi que s’identifiaient les membres de ce puissant empire, qui s’installa au centre du Mexique au XIIIe siècle et connut son heure de gloire juste avant l’arrivée des conquistadors espagnols en 1519. Après une vidéo d’introduction, le visiteur découvre un énorme « cuauhxicalli », un récipient en pierre sculpté en forme d’aigle qui servait à recueillir le cœur et le sang des personnes sacrifiées dans le temple.
Société guerrière régie par des codes religieux stricts, les Mexicas vénéraient un panthéon de dieux nombreux et variés, à l’instar de ceux de la guerre, de la pluie ou encore de la fertilité, qui exigeaient constamment des sacrifices humains et d’animaux. La salle principale de l’exposition présente les offrandes, animaux et objets les plus spectaculaires découverts dans l’enceinte du temple, comme le squelette d’un loup qui, après avoir été sacrifié, a été enterré avec des ornements en or.
On y trouve également des crânes humains, certains avec des couteaux de sacrifice insérés dans les orbites, ou le Codex Borbonicus, document inestimable illustrant la vie et les croyances des Mexicas, conservé à l’Assemblée nationale française.