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La France devra peut-être passer par une coalition pour pouvoir gouverner. Nos voisins belges sont déjà rompus à l’exercice, qui a parfois débouché sur une impasse.
En Belgique, il a fallu plus d’un an pour former le gouvernement actuellement en place. Car chez nos voisins, le parlement est élu à la proportionnelle intégrale et personne n’a la majorité absolue. Les alliances en Belgique sont donc incontournables, et portent des noms improbables. La coalition Vivaldi, la Papillon, l’Arménienne, ou encore l’Arc-en-ciel… Autant d’exemples de l’art du compromis belge.
« Au lendemain des élections, en Belgique, on commence à négocier ensemble », assure Bernard Demonty, chef du service politique du journal Le Soir. Quitte à « oublier que la veille, l’avant-veille, on s’est quasiment insultés », ajoute le journaliste. Mais parfois, les camps sont irréconciliables. En 2010, il a fallu tout l’humour belge pour pousser les partis à s’entendre. De manifestants qui se déshabillent à un défi lancé par l’acteur Benoît Poelvoorde, les Belges n’auront cessé d’interpeller leur classe politique, jusqu’à ce que les élus trouvent une solution au bout de 541 jours.