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À Londres, le renard fait depuis des siècles partie du paysage. Mais ses visites au cœur de la ville, longtemps timides, sont devenues de plus en plus visibles, jusque devant la résidence du Premier ministre.
À Londres (Royaume-Uni), plus de 10 000 renards partagent les rues et les jardins avec les habitants. Cette cohabitation forcée excédent certains riverains, car les renards urbains règnent en maître sur la capitale britannique. Ce jour-là, Bill Roach, spécialiste des renards, a été appelé à l’aide par un habitant qui pense avoir un animal sous sa terrasse. « Le fait que les humains construisent et que les villes s’étendent, ça ne laisse pas beaucoup d’options aux renards », fait-il remarquer.
Nick Norris, lui, pense à son jardin parsemé d’excréments, de déchets et de mauvaises odeurs. Son chien a également été attaqué par un renard. « 250 euros de vétérinaire plus tard, je me suis dit : ça suffit. » Bill Roach, qui ne propose que des solutions non létales, installe pour 2 000 euros un grillage pour empêcher les renards de revenir dans le terrier. En Angleterre, il n’est toutefois pas illégal de tuer les renards. Aussi, les annonces se multiplient sur internet.
La directrice d’un hôpital associatif, Sandra Reddy, rappelle qu’il n’y a « pas de maladie qui soit transmissible d’un renard à un humain » et que « la rage a disparu dans le pays depuis 150 ans. »
Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus