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Durée de la vidéo : 4 min
Nos yeux sont captés par des dizaines de vidéos courtes qui défilent sans cesse : le scrolling s’est invité dans nos vies, devenant une addiction pour les jeunes mais pas seulement. Comment réagir ?
Faire défiler (ou « scroller ») des vidéos sur son téléphone peut devenir une vraie dépendance. « Je passe en tout 18 heures et 48 minutes par jour sur mon téléphone », confie une jeune femme. Trois Français sur quatre utiliseraient les réseaux sociaux. Dans une famille, les discussions se font smartphone à la main, quitte à être interrompues. « Je crois que je ne sais plus regarder la télé sans scroller », observe Elodie Laloum, attachée de presse, qui songe à consulter.
Maxime a attendu 5 ans pour pousser les portes d’un hôpital en région parisienne. À 22 ans, le jeune homme consacrait jusqu’à 12 heures par jour aux écrans. Selon Caroline Cros, cheffe d’unité d’addictologie pour adolescents et jeunes adultes, « il y a une excitation, une stimulation, et au final vous avez le même plaisir (…) que pour d’autres consommations ».
Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP), indique que sur les 14 jeunes patients admis à l’hôpital de jour, « au moins quatre consomment de l’écran, et ça grandit de plus en plus ». Le temps passé sur une vidéo permet à la plateforme de capter les envies via un algorithme, créant un cercle vicieux.
Regardez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus