L’œuvre, découverte dans le salon d’une maison, sera vendue aux enchères le 28 mars à Paris, à Drouot.

France Télévisions – Rédaction Culture

Publié

Temps de lecture : 2min

"Étude de lions" à l'huile d'Eugène Delacroix, retrouvée près de Tours, 13 mars 2025. (STUDIO SEBERT)
« Étude de lions » à l’huile d’Eugène Delacroix, retrouvée près de Tours, 13 mars 2025. (STUDIO SEBERT)

Une étude à l’huile du peintre Eugène Delacroix (1798-1863) a été découverte lors d’un inventaire dans une maison près de Tours et sera vendue aux enchères à Paris en mars, a-t-on appris mercredi 12 mars auprès du commissaire-priseur à l’origine de la découverte.

« Le tableau était exposé dans un salon de la demeure familiale », a raconté le commissaire-priseur Malo de Lussac, interrogé par l’AFP, confirmant une information de La Nouvelle République. « Les propriétaires n’avaient pas la certitude qu’il s’agissait d’un Delacroix : quand je suis arrivé dans le salon, mon regard a été attiré par son magnétisme. C’était très émouvant. Des œuvres de Delacroix, on en voit très régulièrement dans les musées, mais très peu en mains privées », a-t-il relevé.

Cette huile sur toile de 61 cm de hauteur sur 50 cm de largeur représente sept postures paisibles ou endormies de lions dans une palette d’ocres et de bruns profonds. La fluidité du pinceau du maître fait presque de ce travail, un dessin.

« Une étude à l’huile de Delacroix, c’est très rare. C’est un peintre qui réalisait surtout ses études au fusain. Là, elle est constituée de petites touches de pinceaux très fines. On ne connaissait pas de telles études de sa part », a analysé Malo de Lussac, patron de l’étude Daguerre Val de Loire à Amboise (Indre-et-Loire).

Eugène Delacroix a réalisé tout au long de sa carrière de nombreuses toiles sur le thème du lion. Connue des spécialistes d’Eugène Delacroix, mais pas du grand public, cette Étude de lions, qui n’a pas été exposée depuis 1864, sera présentée pour la première fois aux enchères le 28 mars à Paris, à Drouot.

L’œuvre est estimée entre 200 000 et 300 000 euros. « C’est une estimation pour un travail quasi inconnu. Le vrai prix, ce sont les collectionneurs intéressés qui le donneront », a dit Malo de Lussac.

Source

D'autres articles pour vous